Scanner

A quoi cela sert-il ?

Le Scanner étudie le cerveau, la cage thoracique, l’abdomen ou encore les os. Il recherche des anomalies qui ne sont pas visibles sur des radiographies standard ou à l’échographie.

Il permet de :

• Mettre en évidence des infections, une hémorragie, des kystes, des tumeurs, des ganglions,
• Localiser avec précision un organe par rapport à un autre, de définir le trajet d’un vaisseau.
• Guider des ponctions d’organes profonds évitant une intervention chirurgicale.

C’est un examen rapide et indolore.
La mise en place de la perfusion : elle n’est pas plus douloureuse qu’une simple prise de sang.
L’injection du produit de contraste : vous ressentirez une sensation de chaleur dans le bras puis dans tout le corps ce qui est tout à fait normal.

Qu’est-ce que c’est ?

Le Scanner appelé aussi tomodensitométrie est un examen qui utilise les rayons X.

Son principe consiste à réaliser des images en coupes fines de votre corps. Au lieu d’être fixe, le tube de rayons X va tourner autour de vous et grâce à un système informatique puissant, des images seront alors obtenues. Ensuite, elles seront traitées pour être étudiées sur console d’ordinateur. Dans la plupart des cas, un produit de contraste à base d’iode est utilisé pour améliorer leur qualité.

Cet examen présente l’avantage de donner des informations très précises en découpant les organes étudiés en tranches ou en les reconstruisant en trois dimensions.

Les radiologues optimisent les acquisitions afin de diminuer l’irradiation sans dégrader la précision diagnostique.
Cette irradiation est très faible pour les extrémités (genou, poignet…) et pour le thorax comme pour les sinus (organes contenant de l’air).
Concernant l’imagerie cardiaque par exemple les nouvelles techniques d’acquisition diminuent par un facteur 10 les doses délivrées par rapport aux scanners des générations précédentes.
Pour information la dose pour un scanner cérébral est de 2m SV soit l’irradiation naturelle annuelle moyenne en France. Le sur-risque de cet examen correspond au sur-risque causé par 1 paquet de cigarettes fumé pendant 2 jours, soit un sur-risque totalement négligeable.