PRP et médecine régénératrice

Principes du traitement par PRP (traiter ses tendons avec son propre sang)

La technique de séparation gravitationnelle des plaquettes permet de retenir les facteurs de croissance et de cicatrisation contenus dans le PRP. A partir d’une petite quantité de sang du patient, un système de centrifugation permet de séparer les différents composants pour ne conserver que le plasma et les plaquettes. (Plasma autologue conditionné) L’utilisation du sang du patient permet d’exclure tout risque de contamination et d’allergie.

Pourquoi les plaquettes ?

Les plaquettes renferment différents facteurs de croissance et biomolécules qui accélèrent la cicatrisation tissulaire lorsqu’ils sont appliqués à l’intérieur d’un tissu lésé. L’appellation facteurs de croissance désigne une famille de protéines qui régule la multiplication et la différenciation cellulaire responsable d’une régénération tissulaire. Les autres biomolécules possèdent des propriétés anti-inflammatoires et antalgiques.

Quel est son but ?

Stimuler la cicatrisation d’un tendon (tendinopathie fissuraire), du cartilage (arthrose), ou d’un muscle lésé (déchirure musculaire), en injectant au sein de la zone pathologique les composés sanguins actifs à l’origine de la cicatrisation.
Dans le sang, les plaquettes sont les composants à l’origine des phénomènes de cicatrisation et de coagulation. Ils ne représentent que 4 % de la totalité de la masse sanguine pour 93% de globules rouges. La centrifugation du sang par va permettre d’inverser cette proportion et de disposer d’un plasma avec les « plaquettes concentrées » ce qui va stimuler la cicatrisation.

Comment se déroule la procédure ?

Elle comporte deux temps successifs :

  • Le premier temps consiste en une prise de sang classique. 15 ml sont prélevés sur une veine du pli du coude. Le sang est ensuite centrifugé. On ne conserve que le sérum (4 ml environ) qui contient les plaquettes d’où le nom de concentré plaquettaire (ou PRP Platelet Rich Plasma). La préparation dure environ 30 minutes.
  • Le deuxième temps consiste en une injection du PRP sous contrôle échographique. Après désinfection soignée et anesthésie locale, le concentré plaquettaire est injecté de façon stérile, sous contrôle échographique au niveau de la région pathologique.
    Les douleurs locales qui peuvent survenir dans les jours qui suivent le geste peuvent être traitées par des antis douleurs type paracétamol. Les antis inflammatoires sont contre indiqués du fait de leur effet néfaste sur le concentré plaquettaire.

Que se passe-t-il par la suite ?

Le muscle ou le tendon traité restent fragiles les 21 premiers jours durant lesquels la cicatrisation s’amorce. La cicatrisation se poursuit durant plusieurs semaines souvent accompagnée par de la kinésithérapie. La kinésithérapie peut être débuté au 5° jour et consiste en du travail excentrique sous maximal. En fonction des résultats une deuxième injection peut être nécessaire.



Association P.R.P et Visco-supplémentation (cellular-matrix)

Exclusivité du laboratoire suisse Regen-Lab ce kit permet par la même injection intra articulaire (single shot) le traitement des pathologies cartilagineuses.

De quoi s’agit-il ?

L’infiltration de PRP consiste à injecter votre propre plasma dans votre articulation pathologique afin de favoriser la régénération cartilagineuse des régions lésées.

L’association avec 2ml d’acide hyaluronique spécial haute densité va permettre de restaurer les propriétés du liquide synovial en créant un véritable « coussinet » intra articulaire et assurer une bonne lubrification. Ces deux actions synergiques vont contribuer à diminuer vos douleurs et la gêne fonctionnelle articulaire.

AVANT DE RÉALISER LE GESTE, IL FAUT :

  • Connaître la nature de la pathologie (d’où la nécessité d’un bilan d’imagerie de qualité)
  • Vérifier l’absence de contre-indication (prise d’anticoagulant)
  • Avoir une ordonnance demandant le geste du médecin prescripteur
  • Avec une ordonnance pour le patch Emla (et le poser sur la région à traiter 20 min avant le geste)
  • Que la procédure ait été expliquée au patient, lors d’une consultation auprès du radiologue spécialisé avec information de l’absence de prise en charge du traitement par la caisse d’assurance maladie…
  • Que le patient ait pris connaissance de la fiche d’information quelques jours avant la réalisation du geste et qu’il ait donné son consentement écrit.
Retour en haut